Nos missions

Surveillance en crue

En tant que gestionnaire des digues, le SYMBHI est tenu de définir et de mettre en œuvre des consignes de surveillance en crue.
La surveillance du système d’endiguement, lors d’une crue, a pour objectifs de vérifier la bonne tenue des endiguements, d’alerter le cas échéant les autorités et collectivités sur des signes précurseurs de défaillance des ouvrages -pour que celles-ci puissent prendre les mesures de sécurité civile adaptée- et d’intervenir pour des réparations ou des manœuvres d’urgence.

Le dispositif de surveillance en crue du pôle gestion des ouvrages du SYMBHI a pu être testé à l’occasion de plusieurs crues sur l’Isère (voir la rubrique Les crues depuis 2000). Ce dispositif est révisé régulièrement pour s’adapter à l’évolution de nos ouvrages et au vu du retour d’expérience. Il sera complété courant 2020 par la mise en place d’un règlement d’astreinte spécifique au pôle gestion des ouvrages.
SPC – Service de la Prévision des crues
Le passage en vigilance crue est notifié au SYMBHI par le SPC Alpes du Nord [1]. En fonction des débits observés aux différentes stations de surveillance, cette alerte peut être verte, jaune, orange ou rouge selon le débit atteint. En préfecture, la cellule de veille est assurée pour la vigilance orange et la cellule de crise est activée pour la vigilance rouge
Notre organisation selon le niveau d’alerte
Les niveaux de vigilance de nos consignes de surveillance ont été établis principalement en fonction de la mise en charge des ouvrages et des résultats des études de danger.
Quand le niveau de vigilance augmente, la mobilisation du personnel sur le terrain monte en puissance et de nouveaux points de vigilance sont ciblés.
Lors de ces tournées de surveillance, les agents vérifient le comportement des talus côté rivière, la stabilité générale du remblai, l’état d’ouverture des vannages, la formation d’embâcles au droit des ponts, la présence d’arbres basculés pouvant entraîner une partie de la digue et l’apparition de fuites éventuelles côté terre sur les tronçons en charge. Lorsqu’un désordre est repéré, l’information est transmise au coordonnateur. Ce dernier a également pour mission la veille internet et les liaisons avec les services de l’Etat, le Référent Départemental Inondation (RDI) de la DDT, les communes et les EPCI.
Limites de notre intervention
Pour des raisons de sécurité, la surveillance doit se faire depuis la crête de digue et, si possible, en pied du talus côté terre. Aucun agent n’est autorisé à descendre dans le talus de digue côté rivière. En raison du risque de rupture des ouvrages, la surveillance n’est plus assurée lorsque la hauteur de charge est forte par rapport au terrain naturel ou qu’il y a un risque de surverse de la crête de digue. Elle l’est aussi si la vitesse du vent dépasse 90 km/h du fait d’un risque de basculement d’arbres.
Crues simultanées
En cas de crues simultanées sur plusieurs bassins versants, une organisation « dégradée » est mise en place impliquant la diminution du nombre d’équipes de surveillance par cours d’eau.

Travaux d’urgence en cas d’alerte crue
Des entreprises de travaux publics peuvent être mobilisées dans le cadre d’un marché à bon de commande pour la réalisation de travaux d’urgence. La première étape consiste à mettre en astreinte les entreprises qui doivent alors procéder à la constitution et mise à disposition d’un stock de matériaux sur une zone répondant à des contraintes de localisation définies dans le marché ; elles doivent aussi prévoir le rapprochement des moyens personnels et matériels pour garantir une mobilisation dans un délai maximum de 2 heures.

En cas de nécessité, la décision peut être prise d’engager des travaux en urgence. Ceux-ci sont réalisés en dehors des contraintes usuelles des règles de l’art et des garanties réglementaires après réalisation. Il peut s’agir de conforter une digue par divers procédés, de mettre en œuvre des remblais aux abords des digues, de renforcer ou de créer des pistes, des rampes, des plateformes d’accès, d’effectuer des travaux forestiers (déboisement, dessouchage), de mettre en place un busage provisoire, de curer ou de dégager des ouvrages.

Astreinte du personnel
Le dispositif d’astreinte du pôle gestion des ouvrages vise à permettre au SYMBHI, en tant que gestionnaire de digues de protection contre les inondations dans le Sud Isère, de garantir ses interventions durant les périodes à risque de crue à savoir de la mi-avril à la mi-juin et de la mi-octobre à la mi-janvier.
Deux types d’astreintes seront mises en place : l’astreinte de sécurité qui concerne les agents amenés à intervenir en cas de crue pour la surveillance et l’inspection des digues et l’astreinte de décision relatif au personnel d’encadrement visant à assurer une capacité de décision à tout moment. Trois personnes – à minima – seront dédiées à l’astreinte de sécurité : un agent coordonnateur et deux agents pour la surveillance de terrain.
[1] SPC : Service de prévision des crues
[2] SIDPC : Service Interministériel de protection civile de la préfecture.

DES Sentinelles à l’ouvrage

Les missions de surveillance et d’entretien du pôle de gestion des ouvrages du SYMBHI ont pour objectif de vérifier et de préserver l’intégrité des ouvrages de protection. L’ensemble du linéaire de digues est inspecté deux fois par mois dans son intégralité.

Un garde digue est spécifiquement dédié à cette tâche de surveillance. Lors de ses tournées bimensuelles, suivies grâce à un système de repérage GPS, il assure une inspection visuelle des digues. Son attention se porte sur certains secteurs qu’il sait être en évolution grâce des fiches de suivi, ceci en vue de repérer ce qui se passe sur le talus ou en pied d’ouvrage. Qu’il s’agisse d’un arbre qui bascule emportant un morceau de digue dans ses racines, d’un fontis, de terriers, d’un affaissement ou d’un glissement de terrain, chaque événement est repéré, photographié, noté et saisi sous Sirs Digues, le système d’informations géographiques dédié à la gestion des digues. Puis l’information est remontée aux techniciens pour la suite à donner en fonction de l’importance du désordre.

Il vérifie également que l’accès à l’ensemble des digues est assuré de façon permanente. Cela passe par l’examen des portails d’accès et des cadenas qui font, bien trop souvent, l’objet d’actes de vandalisme.

LA télésurveillance : En direct des ouvrages hydrauliques

Grâce à des capteurs installés sur plusieurs ouvrages hydrauliques, une véritable surveillance à distance est mise en œuvre sur l’Isère en amont de Grenoble.

Sur ce secteur Isère amont , plus d’une vingtaine de capteurs est installé par le Symbhi sur les ouvrages fixes et mobiles d’alimentation des champs d’inondation contrôlée (CIC). Ces capteurs permettront notamment de mesurer des hauteurs d’eau dans l’Isère ou dans les CIC, puis de transmettre ces données à un serveur via un signal radio, ADSL ou GSM. Ainsi, le Symbhi – en tant que gestionnaire des ouvrages – et le Service de Prévision des Crues connaitront en temps réel les niveaux et débits de l’Isère à proximité de ces ouvrages nouvellement construits.

Chaque capteur enverra un signal toutes les 5 minutes, ce qui permet d’intervenir rapidement dès qu’une défaillance est détectée. En crue, d’autres capteurs installés sur les ouvrages mobiles permettront de vérifier les mouvements et les positions des vannes etclapets. A la station de relevage de Cheminade, il sera également possible de vérifier la bonne alimentation électrique ou le fonctionnement correct des pompes.

C’est donc un système de télésurveillance qui est progressivement mis en œuvre sur l’ensemble de l’Isère en amont de Grenoble. Dès 2017 et pour tous les CIC de la tranche 1, les informations essentielles à la gestion de crise seront renvoyées sur un serveur dédié installé dans les locaux du pôle ouvrage mais également  centralisées au niveau du Service de Prévision des Crues. Le système mis en place est suffisamment souple pour envisager ultérieurement d’éventuelles adaptations en fonction des retours d’expérience.

 

Notre outil de gestion : sirs digues

Dans ses missions quotidiennes de gestionnaire de cours d’eau et de digues de protection contre les inondations, le SYMBHI utilise un outil informatique qui permet d’optimiser la gestion intégrée : SIRS Digues, un logiciel opensource.
Au sein du pôle de gestion des ouvrages, SIRS Digues nous permet de gérer les informations relatives aux différents composantes du système « digue » : structure et géométrie de la digue et du lit du cours d’eau, ouvrages hydrauliques, réseaux de communication, de flux et d’énergie, désordres, historique des crues, parcellaire foncier, travaux et études… Il facilite et optimise nos missions quotidiennes de gestionnaire : le diagnostic, la surveillance, la programmation des travaux, la communication (rapports, cartes…).
Mais contrairement à ce que son nom indique, ce logiciel n’est pas uniquement dédié à la gestion des rivières endiguées. Il permet, notamment, via des modules complémentaires à installer (modules « lit » et « berges») de pouvoir décrire et gérer les bancs, épis, pieds de berge etc …De plus, une version mobile, utilisable sur smartphone ou tablette, permet une consultation et une saisie des données directement sur site.
Ce logiciel est disponible en téléchargement sur le site https://www.sirs-digues.info/et sa maintenance est assurée par France Digues, l’association nationale des gestionnaires de digue.

Typologie des travaux de réparation de digues

Les travaux de réparation ou de confortement de digue varient selon la configuration des sites et suivant la nature et l’ampleur des désordres observés. Le Pôle Ouvrages du SYMBHI dispose d’un marché à bons de commande dédié à ces travaux qui lui permet de réaliser plusieurs types d’interventions.

Réalisation d’une risberme

La réalisation d’une risberme permet de protéger le pied du talus de digue. Cette opération nécessite la mise en œuvre de matériau 0/400 mm. Elle se déroule en quatre phases :

  1. Depuis la crête de digue, réalisation d’une rampe d’accès au pied de digue.
  2. Réalisation d’une risberme (fiche n°1.1) calée au niveau de l’étiage + 1,50 m et d’une largeur suffisante (6,50 m minimum) pour permettre aux engins chargés de l’approvisionnement de manœuvrer en sécurité. Les matériaux sont déversés à sec sur la risberme en cours de réalisation, puis poussés progressivement dans l’eau par un chargeur. Ce dernier opère de façon à serrer les matériaux avec son godet, au fur et à mesure qu’il les pousse.
  3. Talutage de la risberme jusqu’à une largeur finale variant de 4 m (fiche n°1-2) à 2,50 m (fiche n°1.3), suivant les usages ultérieurs (passage d’engins d’entretien par exemple). Dans le même temps, la risberme est rehaussée avec les déblais de talutage à un niveau défini préalablement. Dans certains cas, le talus de la risberme est couvert par un parement en enrochements.

Confortement ponctuel d’un talus de digue

Ces travaux concernent en général un linéaire réduit et présentent souvent un caractère d’urgence. Ils s’effectuent depuis la crête de digue, à l’aide d’une pelle mécanique aux dimensions adaptées. Leur réalisation se déroule de la manière suivante :

  • terrassement du talus de digue à conforter et purge des matériaux instables ;
  • mise en place d’un cordon d’enrochements en pied de talus jusqu’à un niveau prédéterminé;
  • mise en œuvre de remblai 0/400 mm sur le talus de digue (hors d’eau) et s’appuyant sur le cordon d’enrochements. Le matériau 0/400 mm est déversé directement sur le talus à conforter ;
  • réglage et mise en forme du talus ;
  • si nécessaire, mise en place d’enrochements sur le talus conforté.

Selon les désordres observés, le type d’intervention en pied de digue peut varier :
Fiche n°2 : cas d’une reconstitution d’un cordon d’enrochements en pied de digue.
Fiche n°3 : cas d’un simple blocage du pied de digue.

Exécution d’un parement en enrochements
Ce type de confortement, plus lourd à la mise en œuvre, permet d’assurer à la digue une protection beaucoup plus pérenne.
Dans un premier temps, le talus à conforter est terrassé et purgé des souches et matériaux instables. Puis, la surface du talus est préparée par la mise en place d’une couche de transition pour assurer une fonction de filtre entre les blocs d’enrochements et les matériaux du talus. Pour des enrochements d’une blocométrie 400/550/700 mm (100/200/400 kg utilisés sur les digues de l’Isère), la couche de transition est constituée de matériaux concassés 70/200 mm disposés sur une épaisseur de 40 cm. Si l’épaisseur doit excéder 40 cm (talus très affouillé), le matériau 70/200 mm est alors remplacé par du remblai 0/400 mm. Sur les parties hors d’eau, il peut aussi être remplacé par un géotextile présentant des caractéristiques mécaniques et filtrantes compatibles avec les enrochements et les matériaux de la digue.
La mise en œuvre des enrochements est effectuée à l’aide de pelles hydrauliques, en commençant du bas vers le haut. Selon la bathymétrie locale et le profil en long du projet, les sabots sont soit ensouillés, soit posés sur le fond. Les enrochements sont mis en deux couches sur une épaisseur correspondant à deux fois le diamètre moyen des enrochements.
Selon la configuration du terrain et les désordres observés, le parement en enrochements peut être réalisé de plusieurs manières :

  1. intervention depuis le pied de digue, à partir d’une piste de chantier retirée au fur et à mesure de l’avancée des travaux (fiche n°4),
  2. intervention à partir d’une piste intermédiaire réalisée par décaissement dans la digue :

Phase 1 : aménagement d’une piste intermédiaire (fiche n°5.1) ;
Phase 2 : mise en œuvre des enrochements et reconstitution de la digue (fiche n°5.2).

  1. Réalisation d’un parement en pied de digue et d’un masque étanche en haut de berge :

Phase 1 : pose d’enrochements depuis le pied, à partir d’une piste de chantier (fiche n°6.1) ;
Phase 2 : réalisation d’un masque étanche en matériau 0/400 mm à matrice argileuse (fiche n°6.2).
Confortement par épaississement de la digue
Ces travaux consistent à conforter la digue grâce à la réalisation d’un massif en remblai drainant contre le talus de digue côté plaine (fiche n°7) selon la chronologie suivante :

  • préparation des surfaces à remblayer (décapage, dessouchage, pose d’un géotextile) ;
  • mise en œuvre en pied de digue d’une couche de 50 cm de remblai 0/400 mm compacté formant assise pour le massif drainant ;
  • si des sorties d’eau ont été observées en pied de talus (fossé, résurgence), mise en œuvre de matériau 40/80 mm pour la réalisation d’une base drainante ;
  • mise en œuvre de remblai drainant compacté jusqu’au niveau défini par le projet. Le cas échéant, un géotextile anticontaminant est posé à l’interface du remblai drainant et de la base drainante.

Couverture de matériau terreux

La mise en place de matériau terreux avec ensemencement a pour objectif de réduire le risque de colonisation par des espèces végétales invasives (la renouée, le buddleïa, la balsamine…). Le matériau terreux est mis en place au chargeur ou à la pelle hydraulique et légèrement compacté au godet pour en assurer une meilleure tenue. Il peut également être recouvert par une nappe de géotextile biodégradable (treillis coco) qui lui assurera une protection contre l’érosion superficielle. Les surfaces couvertes sont ensuite ensemencées hydrauliquement avec un mélange herbacé spécifique aux berges de l’Isère et additionné de compost, engrais et mulch (ou paillage).
Période des travaux
En pratique, les travaux en rivière se déroulent durant les périodes suivantes :

  • sur l’Isère : durant les basses eaux, soit de septembre à mars (automne-hiver),
  • sur la Romanche (et ses affluents) : de mai à octobre, pour des raisons piscicoles et climatiques.

Sur l’Isère, le Drac et la Romanche, la période d’avril à août est généralement exclue car elle correspond à la période de la “crue de printemps” (crue de fonte).

 

Réfection des pistes

Le bon état des pistes présentes en crête de digue (ou permettant l’accès aux digues), est indispensable afin d’assurer la surveillance et l’entretien des ouvrages.

Ces pistes doivent permettre la circulation de véhicules légers ainsi que d’engins de chantier et ceci en toutes circonstances. En cas de dégradation, elles peuvent faire l’objet de trois types de réfection. Le choix s’effectue en fonction de l’état de la piste et de la nature de ses matériaux constitutifs.

  1. La réfection de type 1 ne nécessite pas d’apport de matériaux ; elle ne concerne que des pistes présentant des désordres limités (orniérage et/ou nids de poule éparses), ou des pistes constituées de matériaux non terreux de granulométrie variable (de type grave tout-venant).

Les travaux consistent à :

  • décompacter (scarifier) superficiellement la piste sur une profondeur de 10 à 15 cm et une largeur moyenne de 4 m ;
  • niveler au grader les matériaux décompactés, avec une pente d’écoulement des eaux de ruissellement de 1 à 2% orientée préférentiellement du côté de la rivière ;
  • compacter au compacteur les matériaux précédemment nivelés.
  1. La réfection de type 2 concerne les pistes présentant des désordres importants (orniérage et “nids de poules” fréquents) et constituée de matériaux non terreux de type grave tout-venant de granulométrie variable. Ce type de réfection nécessite l’apport de matériau 0/31,5 mm.

Les travaux consistent à :

  • décompacter (scarifier) superficiellement la piste sur une profondeur de 10 à 15 cm et une largeur moyenne de 4 m ;
  • niveler au grader les matériaux décompactés puis les compacter à l’aide d’un compacteur ;
  • mettre en œuvre au grader le matériau concassé 0/31,5 mm (environ 10 cm) sur la largeur de 4 m, avec une pente d’écoulement des eaux de ruissellement de 1 à 2% orientée préférentiellement du côté de la rivière ;
  • compacter la couche de remblai 0/31,5 mm au compacteur.
  1. La réfection de type 3 concerne les pistes présentant des désordres importants (orniérage et “nids de poules” fréquents), et constituées de matériaux sensibles à l’eau rendant la piste impraticable par temps humide (argile). Ce type de réfection nécessite l’apport de matériaux concassés 0/100 mm et 0/31,5 mm, ainsi que de géotextile.

Les travaux consistent à :

  • décaisser la piste sur une largeur moyenne de 4 m et jusqu’à une profondeur d’environ 50 cm afin de purger tout ou partie des matériaux argileux ;
  • disposer un géotextile au fond de la zone décaissée puis mettre en œuvre le matériau concassé 0/100 mm ;
  • niveler au grader et compacter le concassé 0/100 mm pour constituer une couche de forme de 20 à 40 cm d’épaisseur ;
  • mettre en œuvre au grader le matériau concassé 0/31,5 mm (environ 10 cm) sur la largeur de 4 m, avec une pente d’écoulement des eaux de ruissellement de 1 à 2% orientée préférentiellement du côté de la rivière ;
  • compacter la couche de remblai 0/31,5 mm au compacteur.

Pour les réfections de type  2 et 3, les matériaux 0/100 mm et 0/25 mm peuvent être remplacés respectivement par de la grave tout-venant 0/80 mm et du fraisat d’enrobé recyclé.

La réglementation

Nos missions

Gestion de la végétation

Les usages

Actualités et travaux en cours